Hommage
Jean Colle,t que j’ai rencontré en travaillant avec Michel Caserta, a été pour moi une personne remarquable, capable de penser l’avant-garde artistique avec les artistes et de rêver que la culture était destinée à tous. J’ignore si ses solides convictions ont subit l’érosion du temps. Il s’est exprimé sur ses pensées dans un livre que je garde avec affection et respect. J’aimais bien sa forte personnalité. Enveloppée dans le ton assez doux, agrémenté d’un léger sourire pour dire de sa voix feutrée les choses les plus tranchantes, il ne craignait pas les affrontements idéologiques ; il assumait ses contradictions ; il pouvait avoir des positions très radicales mais il était intègre. Il était attachant. Je l’aimais beaucoup. Tout comme j’aimais beaucoup Michel Germa. Grace à Jean Collet, ma vision des choses de la culture ont pris plus de poids : le poids politique des choses de la citée. Je chemine encore dans l’ombre qu’il laisse derrière lui.
Lorrina Barrientos- 16-10-11